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Vos démarches en ligne

Fiche pratique

Lanceur d'alerte dans l'entreprise 

Vérifié le 23/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Tout salarié qui constate dans l'entreprise un risque grave pour la santé publique ou l'environnement doit avertir son employeur. L'alerte est consignée par écrit dans un registre spécial. Le lanceur d'alerte qui respecte la procédure d'alerte bénéficie d'une protection. Il peut également adresser un signalement au Défenseur des droits.

Un lanceur d'alerte est un salarié qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un risque grave pour la santé publique ou l'environnement dans l'entreprise.

Les procédures de signalement diffèrent si le salarié est membre ou non du <a href="https://thilay.fr/demarches-en-ligne/?xml=F34474">comité social et économique (CSE)</a> et selon les effectifs de l'entreprise.

Le salarié doit avertir son employeur, son supérieur hiérarchique direct ou indirect, ou un référent désigné par l'employeur.

Il peut y avoir désaccord avec l'employeur sur le bien-fondé de l'alerte transmise ou absence de suite donnée dans un délai d'un mois.

Le salarié adresse alors son signalement soit à l'autorité judiciaire (Procureur), soit à l'autorité administrative (préfet), soit aux ordres professionnels.<MiseEnEvidence/>

En dernier ressort et<span class="miseenevidence"> en l'absence de traitement dans un délai de 3 mois</span>, le signalement peut être rendu public (information des médias par exemple).

  • L'employeur doit mettre en place un registre spĂ©cial et Ă©tablir une procĂ©dure de recueil des signalements. La procĂ©dure prĂ©cise les informations suivantes :

    • Comment le lanceur d'alerte adresse son signalement au supĂ©rieur direct ou indirect, Ă  l'employeur ou au rĂ©fĂ©rent
    • Comment il fournit les faits, informations ou documents (quel que soit leur forme ou leur support) destinĂ©s Ă  appuyer son signalement
    • Comment il fournit les Ă©lĂ©ments permettant un Ă©change avec le destinataire du signalement

    Cette procédure de recueil des signalements répond à un formalisme strict :

    • Elle fixe les dispositions selon lesquelles l'auteur du signalement est informĂ© sans dĂ©lai de la rĂ©ception de celui-ci, du dĂ©lai raisonnable et prĂ©visible nĂ©cessaire Ă  son examen.
    • Elle dĂ©termine comment l'auteur sera informĂ© de la suite donnĂ©e.
    • Elle garantie la stricte confidentialitĂ© de l'auteur du signalement, des faits et des personnes visĂ©es, y compris en cas de communication Ă  des tiers si nĂ©cessaire.
    • Elle prĂ©voit un dĂ©lai de destruction des Ă©lĂ©ments du dossier de signalement qui pourraient permettre d'identifier l'auteur du signalement et les personnes visĂ©es par celui-ci. Si aucune suite n'a Ă©tĂ© donnĂ©e, ce dĂ©lai de destruction ne peut pas excĂ©der 2 mois Ă  compter de la clĂ´ture des opĂ©rations de recevabilitĂ© ou de vĂ©rification. L'auteur du signalement et les personnes visĂ©es par celui-ci sont informĂ©s de cette clĂ´ture.
    • Elle doit faire l'objet d'une diffusion dans l'entreprise par tout moyen (affichage, diffusion sur l'intranet de l'entreprise...).
  • L'employeur doit mettre en place un registre spĂ©cial oĂą sont consignĂ©es les alertes.

    L'employeur doit également informer le salarié lanceur d'alerte de la suite qu'il réserve à celle-ci.

Après inscription de l'alerte sur un registre spécial, l'employeur examine la situation conjointement avec le représentant du personnel au CSE. Il informe le membre du CSE de la suite qu'il réserve à celle-ci.

Il peut y avoir désaccord avec l'employeur sur le bien-fondé de l'alerte transmise ou absence de suite donnée dans un délai d'un mois.

Le membre du CSE adresse alors son signalement soit à l'autorité judiciaire (Procureur), soit à l'autorité administrative (préfet), soit aux ordres professionnels.

En dernier ressort et<span class="miseenevidence"> en l'absence de traitement dans un délai de 3 mois</span>, le signalement peut être rendu public (information des médias,...).

  • L'employeur doit mettre en place un registre spĂ©cial et Ă©tablir une procĂ©dure de recueil des signalements. La procĂ©dure prĂ©cise les informations suivantes :

    • Comment le lanceur d'alerte adresse son signalement au supĂ©rieur direct ou indirect, Ă  l'employeur ou au rĂ©fĂ©rent
    • Comment il fournit les faits, informations ou documents (quel que soit leur forme ou leur support) destinĂ©s Ă  appuyer son signalement
    • Comment il fournit les Ă©lĂ©ments permettant un Ă©change avec le destinataire du signalement

    Cette procédure de recueil des signalements répond à un formalisme strict :

    • Elle fixe les dispositions selon lesquelles l'auteur du signalement est informĂ© sans dĂ©lai de la rĂ©ception de celui-ci, du dĂ©lai raisonnable et prĂ©visible nĂ©cessaire Ă  son examen.
    • Elle dĂ©termine comment l'auteur sera informĂ© de la suite donnĂ©e.
    • Elle garantie la stricte confidentialitĂ© de l'auteur du signalement, des faits et des personnes visĂ©es, y compris en cas de communication Ă  des tiers si nĂ©cessaire.
    • Elle prĂ©voit un dĂ©lai de destruction des Ă©lĂ©ments du dossier de signalement qui pourraient permettre d'identifier l'auteur du signalement et les personnes visĂ©es par celui-ci. Lorsque aucune suite n'a Ă©tĂ© donnĂ©e, ce dĂ©lai de destruction ne peut pas excĂ©der 2 mois Ă  compter de la clĂ´ture des opĂ©rations de recevabilitĂ© ou de vĂ©rification. L'auteur du signalement et les personnes visĂ©es par celui-ci sont informĂ©s de cette clĂ´ture.
    • Elle doit faire l'objet d'une diffusion dans l'entreprise par tout moyen (affichage, diffusion sur l'intranet de l'entreprise...).
  • L'employeur doit mettre en place un registre spĂ©cial oĂą sont consignĂ©es les alertes.

    L'employeur doit également informer le travailleur lanceur d'alerte de la suite qu'il réserve à celle-ci.

Un registre spécial où sont consignées les alertes est ouvert par l'employeur. Les pages de ce registre sont numérotées.

L'alerte est <span class="miseenevidence">datée et signée</span>.

Elle indique les produits ou procédés de fabrication dont le travailleur estime de bonne foi qu'ils présentent un risque grave pour la santé publique ou l'environnement.

Elle indique également les conséquences éventuelles pour la santé publique ou l'environnement et toute autre information utile à l'appréciation de l'alerte consignée.

Ce registre doit être tenu à la disposition des représentants du personnel au CSE.

Le salarié qui respecte la procédure de signalement bénéficie d'une protection contre toute sanction, licenciement ou discrimination.

Dans le cadre de son mandat, le représentant du personnel est <a href="https://thilay.fr/demarches-en-ligne/?xml=F2406">protégé</a>.

Tout lanceur d'alerte peut adresser un signalement au Défenseur des droits.

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Défenseur des droits

Lorsque le signalement qui lui est adressé relève de sa compétence, le Défenseur des droits le recueille, le traite et fournit un retour d'informations à son auteur.

Lorsque le signalement relève de la compétence d'une autre autorité mentionnée le Défenseur des droits oriente son auteur vers celle-ci.

Lorsque le signalement ne relève de la compétence d'aucune de ces autorités ou que son objet concerne les compétences de plusieurs d'entre elles, il l'oriente vers l'autorité, l'administration ou l'organisme le mieux à même d'en connaître.

Le Défenseur des droits peut être saisi par toute personne pour rendre un avis sur sa qualité de lanceur d'alerte.

Les avis sont rendus dans un délai de 6 mois à compter de la réception de la demande.