Lorsque le juge a autorisé l'expulsion, le propriétaire doit faire appel à un <a href="https://thilay.fr/demarches-en-ligne/?xml=F2158">commissaire de justice</a>.
Seul un commissaire de justice peut procéder à l'expulsion du locataire.
Quand a lieu l'expulsion ?
Le commissaire de justice peut annoncer préalablement sa visite au locataire, mais il n'y est pas obligé.
Le commissaire de justice ne doit se présenter au logement que les <a href="https://thilay.fr/demarches-en-ligne/?xml=R17508">jours ouvrables</a> entre 6 heures et 21 heures.
Le commissaire de justice ne peut faire aucune expulsion locative durant la <span class="expression">trêve hivernale</span>. Cette période va généralement du 1<Exposant>er</Exposant> novembre au 31 mars (inclus) de l'année suivante. Mais la <span class="expression">trêve hivernale</span> ne s'applique pas lorsque l'expulsion est assortie d'un relogement correspondant aux besoins du locataire (le nombre de pièces doit correspondre au nombre d'occupants).
Ă€ savoir
dans les départements d'outre-mer (Dom), une <span class="expression">trêve cyclonique</span> peut également s'appliquer.
Que se passe-t-il lors de l'intervention du commissaire de justice ?
Le locataire accepte de quitter le logement
Refus d'ouvrir la porte
Locataire absent
Si le locataire n'émet aucune protestation pour quitter les lieux, le commissaire de justice dresse un procès-verbal d'expulsion et le locataire quitte le logement.
Si des biens ont été laissés sur place ou déposés par le commissaire de justice dans un local approprié, le procès-verbal d'expulsion doit obligatoirement contenir :
l'inventaire de ces biens, avec l'indication qu'ils paraissent avoir ou non une valeur marchande,
la mention du lieu et les conditions d'accès au local où ils ont été déposés,
l'obligation pour la personne expulsée, en caractères très apparents, d'avoir à retirer ses biens dans le délai de 2 mois non renouvelable à partir de la remise ou de la signification du procès-verbal. Les bien non retirés sont vendus aux enchères publiques dans le cas où l'inventaire indique qu'ils paraissent avoir une valeur marchande. Sinon, les biens sont considérés comme abandonnés sauf les papiers et documents personnels qui sont placés sous enveloppe scellée et conservés pendant 2 ans par le commissaire de justice,
la mention de la possibilité, pour la personne expulsée, de contester l'absence de valeur marchande des biens dans le délai d'1 mois à partir de la remise ou de la signification du procès-verbal,
l'indication du juge territorialement compétent pour connaître de la contestation,
et la reproduction des articles <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000025938306&idSectionTA=LEGISCTA000025938304&cidTexte=LEGITEXT000025024948" target="_blank">R. 121-6 Ă R. 121-10</a>
, <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042597360/" target="_blank">R 442-2</a>
et <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000039624844&cidTexte=LEGITEXT000025024948" target="_blank">R 442-3</a>
du code des procédures civiles d'exécution.
Le commissaire de justice ne peut pénétrer dans le logement. Il dresse alors un procès-verbal de tentative d'expulsion qui relate son échec. Le commissaire de justice peut ensuite solliciter la Préfecture pour que la police ou la gendarmerie l'assiste pour procéder à l'expulsion.
Ă€ savoir
si le préfet refuse, le propriétaire peut demander une indemnisation.
Lorsque le préfet accepte, le commissaire de justice se présente accompagné d'un serrurier et de la gendarmerie ou de la police pour procéder à l'expulsion.
Si des biens ont été laissés sur place ou déposés par le commissaire de justice dans un local approprié, le procès-verbal d'expulsion doit obligatoirement contenir :
l'inventaire de ces biens, avec l'indication qu'ils paraissent avoir ou non une valeur marchande,
la mention du lieu et les conditions d'accès au local où ils ont été déposés,
l'obligation pour la personne expulsée, en caractères très apparents, d'avoir à retirer ses biens dans le délai de 2 mois non renouvelable à partir de la remise ou de la signification du procès-verbal. Les bien non retirés sont vendus aux enchères publiques dans le cas où l'inventaire indique qu'ils paraissent avoir une valeur marchande. Sinon, les biens sont considérés comme abandonnés sauf les papiers et documents personnels qui sont placés sous enveloppe scellée et conservés pendant 2 ans par le commissaire de justice,
la mention de la possibilité, pour la personne expulsée, de contester l'absence de valeur marchande des biens dans le délai d'1 mois à partir de la remise ou de la signification du procès-verbal,
l'indication du juge territorialement compétent pour connaître de la contestation,
et la reproduction des articles <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000025938306&idSectionTA=LEGISCTA000025938304&cidTexte=LEGITEXT000025024948" target="_blank">R. 121-6 Ă R. 121-10</a>
, <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042597360/" target="_blank">R 442-2</a>
et <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000039624844&cidTexte=LEGITEXT000025024948" target="_blank">R 442-3</a>
du code des procédures civiles d'exécution.
Le commissaire de justice ne peut pénétrer dans le logement. Il dresse alors un procès-verbal de tentative d'expulsion qui relate son échec. Le commissaire de justice peut ensuite solliciter la Préfecture pour que la police ou la gendarmerie l'assiste pour procéder à l'expulsion.
Ă€ savoir
si le préfet refuse, le propriétaire peut demander une indemnisation.
Lorsque le préfet accepte, le commissaire de justice se présente accompagné d'un serrurier et de la gendarmerie ou de la police pour procéder à l'expulsion.
Si des biens ont été laissés sur place ou déposés par le commissaire de justice dans un local approprié, le procès-verbal d'expulsion doit obligatoirement contenir :
l'inventaire de ces biens, avec l'indication qu'ils paraissent avoir ou non une valeur marchande,
la mention du lieu et les conditions d'accès au local où ils ont été déposés,
l'obligation pour la personne expulsée, en caractères très apparents, d'avoir à retirer ses biens dans le délai de 2 mois non renouvelable à partir de la remise ou de la signification du procès-verbal. Les bien non retirés sont vendus aux enchères publiques dans le cas où l'inventaire indique qu'ils paraissent avoir une valeur marchande. Sinon, les biens sont considérés comme abandonnés sauf les papiers et documents personnels qui sont placés sous enveloppe scellée et conservés pendant 2 ans par le commissaire de justice,
la mention de la possibilité, pour la personne expulsée, de contester l'absence de valeur marchande des biens dans le délai d'1 mois à partir de la remise ou de la signification du procès-verbal,
l'indication du juge territorialement compétent pour connaître de la contestation,
et la reproduction des articles <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000025938306&idSectionTA=LEGISCTA000025938304&cidTexte=LEGITEXT000025024948" target="_blank">R. 121-6 Ă R. 121-10</a>
, <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042597360/" target="_blank">R 442-2</a>
et <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000039624844&cidTexte=LEGITEXT000025024948" target="_blank">R 442-3</a>
du code des procédures civiles d'exécution.